Vincent Radix revient sur la naissance d’Orbis.

À l’aube de l’ouverture du premier centre Orbis aux Galeries St Lambert à Liège, Vincent Radix, co-fondateur du concept, nous partage l’histoire du projet.

Pourquoi avoir créé Orbis ?

La création d’Orbis découle d’un constat, il y a 9 ans quand je me lance dans le monde de la restauration-bar, je me rends compte que les gens ont envie de découvrir des lieux différents, immersifs et qu’on leur raconte une histoire. Ils sortent pour manger et boire, mais surtout pour se changer les idées, voir leurs amis et vivre une aventure dans un autre univers.
Il y a 5 ans, quand les loisirs modernes arrivent en France, ce besoin se ressent d’autant plus : les clients veulent vivre une expérience, une immersion avant, pendant et après leurs loisirs.
L’idée de créer un lieu offrant une expérience mixte nous emballait avec mon associé Thomas Rochefort  et nous avons eu envie de le créer.

C’est de là que naît le concept d’Orbis, qui s’appelait Nowhere à l’époque et qui était sensiblement comme aujourd’hui, mais dans une thématique plus futuriste, geek, cyberpunk, aventures spatiales…
À ce moment-là, on commence à pitcher le projet à Paris mais les investisseurs ne comprennent pas ce que nous voulons faire : un mélange de bar, restaurant, bar à jeux, escape games avec des décors de cinéma, ça fait trop d’informations, c’est un concept nouveau et ils n’ont pas de repères. De ce fait, on a mis du temps à les convaincre. 

En parallèle nous avons monté des bars à jeux, des restaurants, lancé le projet Geekopolis et nous avons eu beaucoup de bons retours du public. Puis à force de persévérance, des bailleurs se sont intéressés au projet. Ils se sont rapprochés de nous avec l’envie de redynamiser leurs centres commerciaux, proposer des choses différentes et de ne plus faire que du retail mais des lieux de vie avec du retail, de la food et du loisir afin d’offrir une expérience mixte aux consommateurs. 

C’est à la suite de ça que nous leur avons fait une proposition et que le projet se construit aujourd’hui. Nous avons réfléchi 4 ans en tout sur le projet, puis tout s’est concrétisé en janvier 2020 avec la signature d’Orbis Bordeaux. C’est là où tout est devenu réalité pour nous.

LE PREMIER PARC ORBIS VA OUVRIR TRÈS PROCHAINEMENT À LIÈGE, POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE S’INSTALLER EN BELGIQUE ?

C’est à la fois un choix et un concours de circonstances très positif, puisque c’est le bailleur belge AG Real Estate qui est venu nous proposer de nous installer aux Galeries St Lambert. Cette opportunité était idéale pour nous, car elle correspondait à nos attentes, le lieu étant également idéal pour le développement de notre projet, et la Belgique, proche de notre culture. Il s’agissait donc d’une idée cohérente et il nous était facile de nous implanter à Liège.

Nous avons pu instaurer un partenariat fort avec AG Real Estate dont l’envie de faire avancer le monde des loisirs est en totale adéquation avec notre projet. 

En parallèle, nous nous développons en France où nous allons ouvrir deux centres en 2022. Et nous aspirons vraiment à nous déployer en Europe dans les années à venir…

COMBIEN DE PERSONNES TRAVAILLENT POUR ORBIS ? COMMENT S’EST COMPOSÉE L’ÉQUIPE ?

Avec l’ouverture de Liège, nous serons 35. Mais en réalité, entre les prestataires de loisirs, de décoration et de suivi technique, plus de 100 personnes travaillent sur le projet Orbis.

Pour construire l’équipe de développement d’Orbis, j’ai eu la chance de rencontrer des gens passionnés et passionnants dans ma vie d’entrepreneur dont nombre d’entre eux se sont joints au projet au fil des quatre dernières années.

Certains de mes collaborateurs, comme Bobby, mon assistant de direction, travaillent avec moi depuis plus de dix ans. Je peux compter sur une équipe solide et pérenne, avec des personnes qui ont cru en mon projet et qui m’ont suivi dans cette aventure.

L’équipe continue de grandir, c’est une montée en puissance qui se fait progressivement. C’est d’ailleurs notre défi de demain, car le projet peut grossir rapidement : il faudra alors réussir à structurer les tâches pour que ce soit confortable autant pour notre équipe de base, très solide avec un passé commun, que pour les nouveaux arrivants.

QUELS SONT VOS SOUHAITS ET ATTENTES POUR L’AVENIR ?

Ma principale préoccupation à l’heure actuelle, c’est qu’Orbis soit à la hauteur de mes attentes personnelles et des exigences que l’on s’est fixées.

La barre est haute, car cela fait plus de quatre ans que nous réfléchissons et nous attelons au développement de ce projet d’envergure.
Je veux pouvoir me dire, lorsque le projet prendra vie : « On a réussi la première étape, Orbis est au rendez-vous pour les consommateurs, maintenant on peut le développer partout ». C’est là le plus important et mon véritable souhait pour l’ouverture.

Pour l’avenir, j’aspire à conserver notre aspect innovant, à donner vie encore et toujours à de nouvelles idées dans un souci de qualité accru. Nous voulons un socle commun dans le storytelling et le type de lieu dans lesquels on immerge nos clients, mais on veut surtout leur offrir des expériences différentes dans chaque centre pour qu’à chaque fois que quelqu’un rentre à Orbis, il soit plongé dans un nouvel univers.